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2004. une histoire d'éjaculation involontaire

2004. une histoire d'éjaculation involontaire

C’est une fin de matinée étouffante et ensoleillée du mois d’août 2004.
Un de ces matins d’été où je me verrais mieux sur une plage naturiste, à somnoler nue à l’abri d’un parasol, paresseusement allongée sur une serviette imprégnée de sel, le corps tartiné de crème solaire et mes orteils aux ongles vernis de rouge jouant dans le sable fin.
Au lieu de cela, je suis à Marseille désertée par la plupart de ses habitants et je cherche un peu d’ombre sur le trottoir étroit de la rue Sénac de Meilhan, une des dernières rues à putes de la ville, où grâce à l’altruisme de mon amie X…, une transsexuelle qui a pris ses vacances d’été, j’ai obtenu pour quatre semaines, la sous-location du studio de passe où elle officie habituellement.

Depuis deux heures maintenant, je fais le pied de grue perchée sur d’éblouissantes mules jaunes du plus bel effet, vêtue seulement d’une courte tunique transparente d’un blanc virginal qui, j’en ai la certitude, met en valeur ma peau bronzée et mes jambes lisses au bas desquelles deux lourds bracelets de cheville imitation argent me donnent des airs d’esclave sexuelle.
J’ai choisi cette fine tunique estivale parce qu’elle me donne le sentiment de me rajeunir, qu’elle présente l’avantage d’être tout à la fois innocente et excessivement indécente et parce qu’elle dévoile mon string jaune très échancré et mes fesses bien rondes juste au dessus desquelles une large ceinture jaune assortie à mes mules et à mon string sangle ma taille, accentue joliment ma cambrure et me semble-t-il, donne au passant un avant goût limpide de ce que je peux offrir pour 40 euros, à deux pas d’ici, dans mon studio.

Midi approche et les flâneurs qui se hasardent dans le quartier et seraient susceptibles d’affronter la pente très raide de la rue Sénac se raréfient.
De l’endroit où je suis postée, je les vois venir de loin quand, surgissant de la Canebière plombée par le soleil implacable, ils s’engouffrent dans l’étroite saignée de la rue Sénac qui grimpe comme un sentier abrupt vers le quartier de la Plaine.
Ils sont d’autant moins nombreux à parvenir jusqu’à moi que dans la partie basse de la rue, d’autres filles assises sur des chaises ou sur le seuil de pierre des entrées d’immeubles, de vraies filles celles-là, aguichantes et aussi légèrement vêtues que moi, s’emploient à capter leur attention et à les attirer dans leurs filets avant même qu’ils n’aient le courage de risquer l’ascension de la partie la plus escarpée de la rue : celle ou je me tiens.
Lorsque malgré toutes ces embûches, quelques hommes parviennent jusqu’à moi, je leur distribue avec générosité mes sourires enjôleurs et - chose que je fais peu d’habitude - je les racole verbalement en petites phrases pleines de promesses canailles, de sous-entendus salaces et d’obscénités qui vont du classique « Tu viens chéri ? » au moins usité « Alors, on cherche l’amour ? » jusqu’au très explicite « J’t’emmène me bourrer la chatte, mon chou ? » ou même au très périlleux « Tu viens m’violer, mon cœur ? »
Mais malgré mes mules, mon string et ma ceinture jaunes et en dépit de ma cambrure très prononcée et de tous mes efforts de séduction, je demeure dans l’attente de cette première passe qui débloquerait le compteur de ma journée mais qui ne vient décidément pas.

Quand je le vois apparaître tout au bas de la rue, marchant au milieu de la chaussée, que je constate qu’il file tout droit sans prêter attention aux putes qui tentent de l’alpaguer et qu’il escalade maintenant la partie la plus rude de la rue, je ne saurais dire pourquoi mais je suis persuadée que celui-là est pour moi…
C’est un jeune homme brun, plutôt grand, plutôt beau mec, les cheveux coupés presque ras, vêtu d’un simple T-shirt sans forme et d’un jean de mauvaise qualité comme on en trouve sur les marchés de Marseille.
Il est large d’épaules, athlétique.
Quand il passe devant moi sans s’arrêter mais en me jetant tout de même un regard furtif, je ne peux m’empêcher de ressentir une petite amertume.
Il grimpe encore la rue sur une vingtaine de mètres puis comme s’il était frappé par quelque évidence, il stoppe brusquement, parait réfléchir, rebrousse chemin, dévale rapidement la pente, bifurque dans ma direction, monte sur le trottoir, se plante face à moi et me demande mon tarif.
Je suis une pute de 42 ans et j’avoue que je suis toujours très flattée de plaire à des garçons dont j’aurais pu être le père à défaut d’avoir pu être leur mère.

Dans le studio où deux étages plus haut, j’ai monté mon jeune client, les persiennes fermées et le souffle du climatiseur mobile rendent, comparativement à la touffeur extérieure, l’atmosphère presque frisquette.
L’affaire est rondement conclue et les 40 euros de la passe sont promptement engloutis par mon sac à main.
J’ai très soif et je me sers un verre d’eau pétillante. Le jeune homme accepte le Coca glacé que je lui propose et en même temps qu’il le boit, nous faisons un peu connaissance…
Il s’appelle Caetano, il est d’origine portugaise, il vient de faire huit mois aux Baumettes où il est détenu depuis janvier pour une bête affaire de stups, il est en permission pénitentiaire pour deux petits jours et il n’a plus baisé depuis le mois de son arrestation me confie-t-il. Et pendant que m’intéresse à son cas et que je m’apitoie sur son sort, le garçon ôte hâtivement son jean, son T-shirt puis son caleçon qu’il jette sur la chaise que je lui désigne, celle destinée à recevoir les habits des clients.
Moi, je n’ai presque rien à enlever.
Je lui propose néanmoins de retirer mon string.
« Non, garde-le ! »
Je m’assieds sur le lit…
A hauteur de mon visage, au milieu d’un buisson de poils noirs, la belle bite de bonne taille bande déjà.
Son aspect bistré détonne avec la peau très blanche de Caetano.
Je sens le garçon tressaillir lorsque je pose mes mains sur ses fesses velues et que je l’attire à moi pour rapprocher son sexe de ma bouche et entamer une fellation que je veux appliquée, tendre et langoureuse.
J’entame mon travail de suceuse en lui léchant délicatement les couilles du bout de ma langue puis tenant d’une main la queue moite et déjà bien dure, je remonte doucement vers le gland que je dirige vers mes lèvres entrouvertes et que j’introduis graduellement dans le creux mouillé et tiède de ma bouche.
Commence alors le lent va et vient de la pipe.
Caetano se retire brusquement de ma bouche…
« Pas comme ça ! J’les ai trop pleines ! J’vais gicler de suite ! ».
Je suis un peu déconcertée.
« J’vais t’enculer direct ! C’est mieux ! » dit-il.
« Ah d’accord… »
Assez désappointée, j’att**** sur la table de chevet un préservatif, j’en déchire l’emballage, je le place sur mes lèvres pour, comme je le fais d’habitude, le déposer délicatement au sommet de la verge.
Mais je n’ai pas même le temps de lui enfiler la capote. Car à peine ai-je posé ma main sur le gros zob de Caetano qu’un épais et long jet de sperme tiède jaillit de l’urètre, gicle sur ma main, mon avant-bras et finit lourdement sa course sur ma tunique immaculée.
Comme quelqu’un qui ne voudrait pas gâcher la marchandise, j’ai le réflexe de prendre la bite au vol et de me l’enfoncer profondément dans la bouche dans laquelle je sens en même temps et les derniers spasmes de l’éjaculation et les dernières giclées de foutre.
Caetano, bras ballants le long du corps, a joui en silence.
Nous restons un instant immobiles, lui debout et moi assise sur le lit, sa bite encore en bouche.
Nul besoin d’être fine psychologue pour ressentir la déconvenue de Caetano.
Je le repousse doucement, j’avale ostensiblement son sperme en le regardant par en dessous puis je me penche vers le rouleau d’essuie-tout posé au pied du lit.
« Je suis désolée, chéri… T’es parti tout seul… »
« Putain, c’est con, j’avais trop envie…» me répond-il sans chercher à masquer sa déception.

Il y a en moi, depuis toujours, une bienveillance naturelle, un je ne sais quoi de dévouement, peut-être quelque chose de servile que certains identifieraient à de la bassesse ou à de l’avilissement, une sorte de corruption de l’esprit qui m’a conduite là où je suis, dans cette espèce de chute vertigineuse, inexorable qu’est la prostitution.
J’ai ça en moi et parce que j’ai ça en moi, je n’ai jamais été du genre à racler la passe, à faire semblant, à me faire baiser pour de faux, à voler le client.
Pendant que Caetano essuie son sexe mollissant, j’essaie de réparer les dégâts sur ma tunique blanche.
Et maintenant, tandis qu’il se rhabille, j’extirpe de mon sac à main les 40 euros qu’il m’a tendus un peu plus tôt et je les lui rends.
Il proteste mollement.
« Vas faire un tour et si tu as toujours envie d’une bonne baise, reviens plus tard… »
Ses yeux me sourient et sa main se tend vers les deux billets de 20 euros.
« Viens dans l’après-midi ou même ce soir… Je suis là au moins jusqu’à 22h… On fera ça en mieux… »


Lorsque je redescends sur le trottoir, j’aperçois Caetano qui dévale la rue Sénac d’un pas élastique. J’ignore si je vais le revoir mais je suis contente de ce que j’ai fait.
« Bonjour Mélina… »
Je sursaute.
« Ah, bonjour toi ! Je t’avais pas vu ! »
« Je suis arrivé juste quand tu montais avec le petit jeune. J’attendais que tu redescendes. »
« On y va alors ? »
« Oui. »
J’entre sous le porche, mon deuxième client sur mes talons.
Published by lapetitesoumise
3 years ago
Comments
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bennyben1948
Sacrée bonne pute :wink:
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t'es formidable
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Ton recit me rappelle le temps ou j'allais voir les putes à Bruxelles , moi aussi je crachais en quelques secondes tellement j' avais les couilles pleines.
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curtisyorke
Il m'est arrivé la même chose avec un mec qui a craché très vite, trop vite pour que je puisse profiter de sa belle bite bien dur. J'étais partagé entre la frustration et la satisfaction de l'avoir excité au point qu'il ne puisse se maîtriser.
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to lapetitesoumise : revenu le soir et j'attendrai une autre occasion !
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lapetitesoumise
to bite91france : contente que ça te plaise... si tu étais Caetano, tu serais revenu me voir en fin d'après midi :smile:
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superbe récit j'ai envie d'être Caetano !
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farfalle01
Très belle histoire
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lapetitesoumise
to Bivicioso : Contente que ma petite histoire ait éveillé tes sens
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Quelle salope gourmande! Bisous, Sissy C
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prairieFreak13
well done!~kisses~Bri
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?❤️
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